Saint-Médard dans l'Histoire…

On retrouve la plus ancienne trace écrite connue de Saint-Médard en 1537 sous la forme Saint-Medart .

Et déjà les Romains…

Mais des littératures plus récentes nous renseigne un peu plus sur le village :

Surplombant la vallée du Luy de Béarn, l'oppidum fut construit sur un point stratégique en protégeant des rivières et des voies romaines.

Durant le Moyen-Âge, les fortifications se déplacèrent et se firent autour d'une petite garnison et d'un enclos englobant l'église. Ce dernier est un baston béarnais aux portes des Landes. Il appartient aux fortifications des Crêtes, tout comme Morlanne. L'église* du XIIIème siècle et sa tour fortifiée furent modifiées et agrandies durant les siècles suivants.

* À voir : maître Autel du XVIIe / XVIIIe classé, fresque du XIXe et vitraux atelier de Montréjeau du XIXe / XXe

Situé dans un relief accidenté sur les coteaux dominant la vallée du Luy de Béarn, Saint-Médard ne fut rattaché au Béarn qu’à la fin du XVIIIe siècle. Jadis, une voie romaine traversait le village et un camp y était implanté. Au Moyen Âge, le village de Saint-Médard et le hameau de Castet-Abidon que porte encore le quartier est dû au seigneur du lieu, le compte d'Abidon, et au "château" qu'il habitait et qui serait un ancien pavillon de chasse d'Henri IV. Sur la cheminée, on peut voir des motifs figurant dans les armoiries d'Henri IV.

Pendant la révolution, un prête nommé Desmarets et sa nièce Charlotte de Belleville, venus de Vendée, trouvèrent refuge dans ce château. Les révolutionnaires ayant retrouvé leurs traces, ils leur échappèrent en se cachant dans un recoin dissimulé derrière une armoire. Mademoiselle de Belleville épousa par la suite un médecin de Saint Sever.

L'église de Saint-Médard date du XIVe siècle ; de type gothique, elle présente de belles croisées d'ogives.